Festival Panaf : Des artistes togolais au PANAF en Algérie

Les Togolais au Panaf en Algérie Photo: Petitos
Les Togolais au Panaf en Algérie Photo: Petitos

Ils sont une soixantaine de personnes à quitter Lomé le 2 juillet 2009 pour prendre part à la deuxième édition du Festival Panafricain d’Alger  (PANAF) qui a débuté le 5 juillet pour et prendra fin le 25 juillet. Plusieurs pays d’Afrique Noire et d’Afrique du Nord sont présents à ce rendez-vous panafricain consacré à l’Afrique et à ses cultures.

Le Togo est représenté en musique par Le Griot Tom de Pagouda, le ballet Ziguidi de Lomé sous la direction d’Abalo Houngbédji,  la compagnie théâtrale Oriki dirigé par son auteur-metteur en scène Arouna, les Editions graines de pensées de Christiane Tchotcho Ekué et les officiels. Le groupe musical The Seeds programmé dans la catégorie des orchestres de musique n’a pas pu faire le déplacement. La délégation togolaise est conduite par Dénakpo.

Les représentants togolais ont produit à plusieurs lieux eu centre ville d’Alger et dans sa banlieue. Le griot de Landa et le ballet Ziguidi ont séduit les Algérois. La couleur des costumes et la variété des danses du ballet Ziguidi ont hautement mobilisé l’attention des publics.  A Tipaza, à 60 km d’Alger, les spectateurs conquis par la prestation du griot de Landa nous ont confié que le rythme de Tom ressemble à certains rythmes traditionnels d’Algérie. Quant à la Compagnie Oriki elle a présenté son spectacle Larmes de crocodile et sourires de croque-morts, texte et mise en scène de Hubert Madôhona Arouna le 14 juillet au Théâtre Régional de Béjaia (TRB) à 250 km d’Alger. Bejaia est une charmante petite ville portuaire située au flanc des montagnes de la Kabylie.

Le public de cette ville a suivi la représentation dans un silence quasi religieux. Et à la fin de la représentation, un grand applaudissement a salué la prestation des comédiens. Pour la petite histoire, un des comédiens, Sodji Dandan, s’est vu gratifier de billets de Dinars Algériens offerts par des spectateurs enthousiastes. Pratique courante au Togo et sur la côte ouest-africaine ! Cet accueil a naturellement satisfait toute l’équipe de la Compagnie, plus précisément l’auteur et metteur en scène Hubert Madôhona AROUNA qui a affirmé « c’était là une preuve supplémentaire  que le concert party est capable de générer des créations dynamiques et facilement exportables » L’esthétique de ce spectacle s’inspire du théâtre populaire, concert party.

Les Editions Graines de pensées ont assisté à des colloques, présenté le répertoire des auteurs togolais et défendu notre littérature.

Le Festival a pris en charge les frais de transport, l’hébergement, la restauration, la communication des festivaliers -tous les festivaliers ont accès gratuitement à Internet-. Les États participant à cette grande aventure panafricaine devraient s’occuper des défraiements et des cachets de leurs artistes. Presque tous les pays ont honoré leurs engagements sauf le Togo. Comme toujours, les artistes togolais doivent toujours compter sur leur savoir- faire et vivre d’amour et d’eau fraîche. Les officiels présents à ce grand rendez-vous prendront à coup sûr leurs frais de mission.

© Togocultures

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