Eustache Kamouna Bowokabati enflamme le Goethe Institut

Eustache Bowokabati Kamouna Photo: Gaëtan Noussouglo
Eustache Bowokabati Kamouna Photo: Gaëtan Noussouglo

Les journées culturelles allemandes se sont poursuivies le vendredi dernier par une soirée musicale animée par l’éternel espoir de la chanson togolaise, Eustache Bao-Ka-Bati. Guitariste hors pair pétri de talents, Eustache fait une musique qui est en somme une sorte de passerelle entre les genres musicaux, un patchwork du reggae et du rhythm’n’blues, avec l’utilisation des instruments africains (djembé et calebasse) et occidentaux (Guitare, batterie et piano).

De sa voix à la Marvin Gaye, il en impose par une musique riche de différentes sonorités qui ne décolle malheureusement pas faute de moyens. Auteur et compositeur d’un album de six morceaux qui a mal tourné faute d’un sponsoring, Eustache demeure toujours l’un des artistes espoirs qui peuvent donner encore un élan à la musique togolaise. Excellent parolier, Eustache chante notamment le quotidien qu’il tourne très souvent en dérision, improvisant ça et là, tout un chacun, grands et petits en prennent pour leur grade. Comme dans la fable de La Fontaine : que vous serez grands ou petits, les jugements de cour vous rendront blancs ou noirs.

 Ancien membre du groupe Kadam Kadam, un ensemble artistique comprenant le théâtre et d’autres arts de la scène, comédien à ses heures perdues, Eustache explore aujourd’hui sa propre voie, difficile mais prometteuse. Sa musique a été utilisée dans plusieurs pièces de théâtre, notamment le très savoureux Rêve d’Albatros, mise en scène par Gaëtan Noussouglo de la nouvelle éponyme de Kangni Alem.

Tony Feda©Togocultures

 

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