Née dans les années 70 au Togo, Clémentine Ayefouni semblait toute faite pour la musique. En tout cas, elle en a fait une passion dès son plus jeune âge. Ainsi, à l’âge de 12 ans, elle chantait déjà dans la chorale de son collège. Plus tard elle intègre la chorale de son église, la Paroisse Sacré-Cœur Junior de Lomé, dont elle toujours membre aujourd’hui et où son rôle de soliste lui convient à merveille. Elle reste à ce jour la seule soliste d’opéra au Togo.
Des mégas concerts aux spectacles Saison Opéra, la musique classique trouve droit de cité dans le cœur des Togolais et contribue à l’épanouissement d’un nombre toujours croissant. Par ses concerts, Clémentine entend promouvoir la musique classique dans un pays où ce genre reste élitiste. Un défi à soutenir ! De la chorale scolaire à la scène, en passant par quelques chœurs dont “La Belle Mélodie” à Lomé, Clémentine a marqué du timbre pluriel de sa voix, son adolescence et sa jeunesse, ses ami(es) et ses illustres hôtes, qui pour rien au monde ne voudraient manquer ses suaves rendez-vous lyriques. Eh bien, elle vous offre son troisième spectacle lyrique de l’année, après la Saison Opéra deuxième en juillet et la troisième en septembre.
Rendez-vous le 30 novembre 2018 à l’Institut Français du Togo, pour jouir des voluptés d’une “voix sublime”, une voix qui n’a pas de nationalité, une voix universelle. “La musique classique m’a choisie ; sans hésiter, j’ai accepté de l’épouser”, confie Clémentine Ayefouni pour qui “le chant lyrique est plus qu’une passion”.
Charles Ayétan et IFT