Mois de juin au Goethe Institut de Lomé

Avant d’entrer en détail dans l’Agenda du Mois de Juin du Goethe-Institut de Lomé, nous tenons à signaler le passage à Lomé de Bernard Müller, anthropologue et directeur de la programmation culturel et scientifique de Curio qui s’occupe du Musée Vodou de Strasbourg. A l’invitation du Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France au Togo, Bernard Müller a présenté le 30 Mai  le Musée et le Catalogue Vodou, Voodoo autour de la Collection Marc Arbogast au Centre Culturel Mitronunya en présence de l’Ambassadeur de France au Togo. C’était une soirée inédite en présence des invités prestigieux. Bernard Müller est aussi attendu le lundi 02 Juin à 19h Goethe-Institut, Mardi 3 Juin à 10h30 à l’Université Catholique John Bosco à 10h30, le Mercredi 4 juin à 15h au Lycée Français de Lomé et le Mardi 10 juin au Centre Culturel Aréma Filbleu.

L’agenda du mois de Mai au Goethe-Institut de Lomé est dominé par deux conférences les 2 et 3 mai), 4 films les 4, 11, 18 et 25 à 19, une soirée de contes le 19 juin, un vernissage le 17 juin et de la musique les 20 et 27 juin. Toutes les activités commencent à partir de 19h et l’entrée est libre et gratuite.

CONFÉRENCES

Lundi 02 juin 2014, 19h00 

« Quelle actualité pour le Vodou » : Orateur Bernard Müller, Anthropologue, directeur de la programmation scientifique et culturelle du Musée Vodou à Strasbourg en France

Cette conférence se déroulera autour de l’ouvrage vodou/voodoo (Editions Loco, 2013). L’orateur parlera également du nouveau musée vaudou de Strasbourg et des questions que cela pose. « La collection d’objets vodou réunie dans cet ouvrage, constitue un ensemble unique. Ayant servi dans des rituels et cérémonies, il s’agit d’objets forts et chargés qui nous invitent à la découverte d’autres cultures. Démarrée en 1963 par Marie-Luce et Marc Arbogast au gré de leurs pérégrinations africaines, la collection réunit aujourd’hui près de 1000 pièces. Certaines ont déjà été prêtées au musée du quai Branly à Paris, ainsi qu’à Bonn ou à Madrid. Afin que l’ensemble de la collection soit visible par un plus large public, elle sera présentée dans un nouveau musée à Strasbourg, le seul dédié au Vodou africain en Europe. On pourra le visiter à partir de l’automne 2013, dans un ancien château d’eau de 1878 réhabilité. Plus qu’un simple catalogue de musée, l’ouvrage se veut un état des lieux sur le vodou. Ceci, afin de découvrir le processus qui donne lieu à la fabrication de ces objets, les rituels qui les entourent et les diverses personnes participant à leur création. Il permettra également de comprendre de quelle manière le Vodou, né dans une région qui englobe principalement le Bénin et le Togo, s’est codifié tel que nous le connaissons aujourd’hui, dans ses nombreuses expressions africaines mais aussi au Brésil, en Haïti ou à Cuba. Outre les objets de la collection, certains lieux, pharmacopées, portraits de prêtres en textes et en images, évocations de récits mythologiques, photos contextuelles de cérémonies viendront enrichir le propos. L’ouvrage se veut vivant, accessible, pour mieux faire connaître le vodou aux collectionneurs comme aux amateurs et aux néophytes. Les auteurs (africains et occidentaux), historiens, critiques littéraires, anthropologues, apporteront leurs connaissances et leur point de vue sur le sujet. »

Mardi 03 juin 2014, 19h00

« Aperçu des possibilités de carrière pour les femmes dans le domaine de la paix et de la sécurité internationale »

Le Centre régional des Nations Unies pour la paix et le désarmement en Afrique (UNREC), en partenariat avec l’Institut Goethe de Lomé invite les jeunes femmes et hommes leader, notamment les étudiantes et étudiants de la langue allemande, à une soirée de discussion avec Mme Gabriele Kratz-Wadsack, une des figures de proue dans le domaine de la paix internationale et de la sécurité. Récemment peint dans le magazine allemand INGenie comme un des grands exemples de carrière réussie pour une femme évoluant dans un milieu professionnel dominé par les hommes, Mme Gabriele Kraatz-Wadsack animera une soirée de discussion sur un aperçu de sa carrière professionnelle et sur les opportunités et défis des femmes dans le domaine de la paix et de la sécurité.

Docteur en médecine vétérinaire et en microbiologie, Colonel dans le Service Médical des Forces armées allemandes, elle a occupé plusieurs hautes fonctions de responsabilité dans le domaine de la paix internationale et la sécurité, comme celle d’inspecteur en chef des armes biologiques en Iraq, cheffe de la branche d’Armes de destruction massive et cheffe de la branche du Désarmement régional au Bureau des affaires de désarmement des Nations-Unies à New York. Un parcours atypique et fascinant à découvrir. La conférence se tiendra en langue allemande.

Entrée libre et gratuite NB: pour plus d’informations : www.unrec.org; www.goethe.de/togo

CINEMA : « Ciné-Goethe »

Mercredi 04 juin 2014, 19h00

Pour ce rendez-vous le Goethe-Institut vous propose de découvrir, et ceci, sur grand écran au Goethe-Institut et ailleurs en ville avec ses partenaires:

« Au ciel, sous la terre« . Film documentaire. Prix Panorama du public, 61e Festival international du film de Berlin, 2011 Réalisateur: Britta Wauer, couleur et n/b, 95 mn., 2011

L’un des plus grands cimetières juifs d’Europe, le cimetière de Weissensee se trouve au cœur de Berlin. Sa création fut un symbole important de la possibilité d’une existence juive à Berlin suite à la fondation de l’Empire allemand. Il apparaît aujourd’hui aux yeux du visiteur comme une île de verdure mystique pleine de vies éteintes. Sur les pierres tombales, on peut lire les noms d’illustres artistes, philosophes, juristes, architectes, médecins, enseignants de religion et éditeurs. Parmi eux se trouvent les fondateurs de célèbres grands magasins, Jandorf (KaDeWe) et Hermann Tietz (Hertie), ainsi que le peintre Lesser Ury, l’hôtelier Kempinski ou encore l’éditeur Samuel Fischer (éditions S. Fischer). La réalisatrice Britta Wauer s’intéresse à l’histoire mouvementée de Berlin entre guerres mondiales, Holocauste et nouveau départ, et en particulier aux individus dont les vies animées ont marqué le visage de la ville. Elle interroge donc les vivants au sujet des morts.

Entrée libre et gratuite

Mercredi 11 juin 2014, 19h00 :

Théâtre/Cinéma : « Des Colons et des Nègres », un théâtre filmé de Patrice Faye

La soirée débutera avec une discussion d’une trentaine de minutes sur le théâtre, ses bienfaits et l’expérience personnelle de Patrice Faye, metteur en scène, acteur et fondateur de la troupe théâtrale du rire « Pili Pili » en 1979.  L’échange avec le public portera également sur l’importance du théâtre dans notre société, les principales qualités qu’un acteur de théâtre doit posséder pour se lancer dans l’aventure, la magie de la scène ou de la télévision, l’impact sur le public et sur la société en générale. Viendra ensuite la diffusion de la pièce « Des colons et des nègres » de Patrice Faye : Une comédie en 3 actes d’environ 1h20 minutes traitant du racisme, de l’ethnisme et de l’intolérance.

Mercredi 18 juin 2014, 19h00

Film documentaire : « Brasch-le désir et l’angoisse«  (Brasch – Das Wünschen und das Fürchten) Réalisateur: Christoph Rüter, couleur, 95 mn., 2011

Difficile de trouver un artiste est-allemand à avoir subi une oppression et une censure aussi radicale que Thomas Brasch, qui est né en Angleterre en 1945. Alors que son père Horst Brasch gravit les échelons politiques en RDA et devient suppléant du ministre de la Culture, le fils se fait renvoyer de l’Université de Leipzig en 1965 pour « diffamation de responsables dirigeants de la RDA ». Les représentations de ses pièces et la publication de ses romans, textes en prose et poèmes seront par la suite complètement interdits. En 1968, lorsqu’il proteste contre la répression du Printemps de Prague, il est condamné à 27 mois d’emprisonnement pour « agitation contre l’État ». Au bout de 77 jours, il est remis en « liberté conditionnelle pour la production ». En décembre 1976, Brasch s’installe à Berlin-Ouest. Après une période de succès en tant qu’auteur et réalisateur, il se retire de la vie publique alors que la réunification transforme le visage de l’Allemagne. Thomas Brasch décède en 2001.

Mercredi 25 juin 2014, 19h00

« Carte Blanche« . Réalisateur: Heidi Specogna, couleur, 91 mn., 2011

Pour ce rendez-vous le Goethe-Institut vous propose de découvrir, et ceci, sur grand écran au Goethe-Institut et ailleurs en ville avec ses partenaires :

SOIREE DE CONTE

Vendredi 06 juin 2014, 19h00

« Nyagbé Hagbé » : Un spectacle de contes d’ici et d’ailleurs avec Alexandre MONDE AVOME.

« Le silence est chose précieuse, on ne doit le rompre que par quelque chose de bien meilleur. Je peux aujourd’hui le rompre puisque je crois avoir trouvé matière à le faire : ma vérité à moi, celle que j’ai découverte après tant d’années de recherche. Depuis que j’ai découvert cette vérité, je ne cesse de me la dire et de me la répéter à travers mes soupirs. Mais pour un public, il faut trouver plus fort, plus audible qu’un soupir : le conte !» Ce conteur, connu du public a également pris  part à la Caravane du Conte Dakar-Lomé-Abidjan édition 2012. Durée : 55 minutes.

VERNISSAGE / EXPOSITION

Mardi 17 juin 2014, 19h00 :

« La tolérance » : une collection d’œuvres de l’artiste DOSSOU Komlanvi Kokovi alias Confiteor.

« DOSSOU Komlanvi Kokovi, alias Confiteor, jeune féru des arts et de la culture se lance depuis sa tendre enfance dans le dessin. Il peignait déjà à 10 ans à l’aide des cure-dents sur toile. Ses œuvres sont appréciées par l’ensemble des amateurs de l’art visuel.
Nous l’avons connu quand il était en formation à Assahoun (Togo) avec son maître ils réalisaient des œuvres pour le FESTHEF (Festival de Théâtre de la Fraternité) et nous avons apprécié le dévouement, l’abnégation dont il fait montre dans ses travaux. Nous admirons également le beau et la valeur artistique de ses œuvres. Confiteor fait partie de ces figures d’artistes togolais reconnus dans la région Ouest africaine. L’étendue de son talent dépasse l’entendement de sa modeste personnalité. Ainsi nous le sollicitons à chaque édition du FESTHEF depuis 2002, à ASSAHOUN (Togo), en qualité de scénographe et plasticien. » – Léonard Yakanou, Directeur du Festhef.

Exposition ouverte du mercredi 18 juin au vendredi 04 juillet 2014 sauf les dimanches de 9h à 18h.

MUSIQUE ET DANSE

Vendredi 20 juin 2014, 19h00 : « Concert de chant choral » avec la Belle Mélodie

A la demande du public, l’école de Musique « La belle Mélodie » revient sur la scène du Goethe-Institut dans un concert de chants classiques avec ses solistes et sa chorale. Une soirée exceptionnelle en perspective : Bach, Beethoven, Bizet, Gounod, Mozart, et Verdi seront au rendez-vous.

Vendredi 27 juin 2014, 19h00 :

Danse traditionnelle et folklorique : « Zogbéadji » une troupe de danse traditionnelle et folklorique des collines d’Atakpamé.

La troupe a été formée officiellement en août 2007. Son objectif est de promouvoir la culture de l’Afrique, principalement du Togo, par la danse, la musique, les percussions, les échasses et chants traditionnels. La troupe effectue des danses de différents styles et de différentes origines. Danses de différentes ethnies, du Sud jusqu’au Nord du Togo.

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