Rapec veut institutionnaliser la Culture en Afrique en 2011

Rapec
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En route vers l’organisation du Premier Congrès Panafricain des Acteurs et Entrepreneurs Culturels à la fin de l’année 2011. C’est ainsi que l’on peut résumer les actions prioritaires que déploient en ce moment le Rapec (Réseau Africain des Promoteurs et Entrepreneurs Culturels) dont le siège se trouve depuis février 2010 à Lomé au Togo. Fondé par le journaliste John Dossavi, le RAPEC s’efforce de se tracer une voie singulière depuis novembre 2007, en éveillant l’attention des dirigeants d’Afrique, des Africains, et de la diaspora noire autour de l’important rôle que peut jouer la Culture dans la relance économique du continent africain.

Le thème du Premier Congrès Panafricain des Acteurs et Entrepreneurs Culturels, « Culture, levier du développement en Afrique » n’est donc pas le choix d’un pur hasard. Il est plutôt le couronnement d’une série d’actions et de manifestations impulsées depuis près de quatre ans par le Rapec. Ces initiatives vont de l’organisation de forums et de symposiums à divers plaidoyers auprès d’organisations internationales comme l’Unesco et la Francophonie pour vanter, à chaque occasion, les mérites de la Culture en Afrique. Ce congrès, parrainé par l’OIF (organisation internationale de la Francophonie), a pour objectifs, selon ses promoteurs, de : « Construire les fondements d’une nouvelle approche du lien entre la culture et l’économie ; faire émerger des propositions concrètes et des recommandations consistantes pour faire de la culture, le 4ème pilier du développement durable de notre continent ». La conclusion des travaux « des recommandations seront soumises aux décideurs politiques, à l’Union Africaine et aux diverses Institutions en charge de la culture en Afrique », apprend-t-on auprès du siège de la structure de John Dossavi.

Pour sa quatrième année d’existence, le Rapec compte se rendre davantage crédible auprès des partenaires  politique, économique et culturel. Le 25 janvier dernier, ce Réseau a lancé une nouvelle version de son site internet en français, anglais et swahili. En mars prochain, sera dévoilé le nom de l’Etat qui va abriter le Congrès panafricain précité. Un rendez-vous important au cours duquel sera aussi lancé les Teca (Trophées des Entrepreneurs Culturels Africains). Une organisation qui passera par deux dernières rencontres préparatoires en avril et mai 2011. « Notre chère Afrique a besoin de nous tous. Ensemble, nous aurons la capacité de relever les défis qui sont les nôtres dans un contexte particulier de mondialisation, si nous prenons conscience de l’immensité de la richesse de notre patrimoine culturel et si nous nous organisons pour faire de la culture le levier d’un développement durable en Afrique », souligne John Ayité Dossavi (président fondateur du Rapec), au sujet du Congrès de fin d’année dont la date reste à préciser. 

  Le Réseau Africain des Promoteurs et Entrepreneurs Culturels, lancée officiellement le 19 novembre 2007 à Ouagadougou (Burkina Faso) œuvre pour une fédération des artistes, des promoteurs et entrepreneurs culturels d’Afrique et de sa diaspora. Son but est de faire des arts et de la culture, de véritables leviers du développement de l’Afrique. Outre les partenaires cités dans les lignes antérieures, le Réseau de John Dossavi entretient aussi des relations privilégiées avec l’Alecso (Organisation Arabe pour l’Éducation, la Culture et les Sciences), Cglua (Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique) et la Commission de l’Ua à travers la Mission Permanente de l’Union Africaine auprès de l’Union Européenne et des Acp (Afrique- Caraïbes-Pacifique).

Consulter:  Le site du RAPEC 

Edem Gadegbeku© Togoculture

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