Comme un poisson jeté dans l’eau, le plasticien togolais Sokey Edorh a regoûté aux plaisirs et joies artistiques en Aquitaine (Sud-ouest de la France) dans le cadre d’un séjour de 90 jours bien remplis au cours desquels il a de nouveau mis en valeur la richesse de création des peintres de son pays d’origine.
Sokey Edorh a retrouvé pendant trois mois la Gironde et d’autres départements de l’Aquitaine où il s’est bâti de solides réputations professionnelles. Tout au long de son retour « aux sources » dans le Sud de l’Hexagone, S. Edorh a fait découvrir ses différentes déclinaisons d’une Afrique contemporaine tiraillée entre son attachement à ses traditions et son envie constante de copier le reste du monde.
L’artiste Edorh a figé ces mutations dont est l’objet le continent qui l’a vu naître dans une « fresque » nommée « Les naufragés de l’espoir » (une somme de neuf pièces, peintures sur toile et écritures). Du 16 au 23 novembre 2012, c’est le Château de Pujols (en Gironde) qui a été le dernier site à offrir son hospitalité au talent du Togolais, dans la partie méridionale de la France, à la faveur d’une exposition-sortie de résidence. Avant le Château de Pujols, le plasticien Edorh avait suscité admiration et curiosité à la « Villa Présentine » (Maison de retraite), à Rauzan (commune du département de la Gironde, à 40 km de Bordeaux). Les visiteurs de ses toiles étaient de tous âges. Rauzan a ouvert ses bras au peintre voyageur dans le cadre de la célébration de la « Semaine bleue » (dédiée aux seniors).
C’est le site de l’Église Saint-Vincent, Pessac sur Dordogne, qui fut le premier à être l’hôte du Togolais et de ses tableaux, dans le cadre des«Journées européennes du patrimoine 2012», toujours dans le compte de son séjour dans le Sud-ouest de la France, au début du second semestre 2012. Sokey Edorh campait le décor de ses créations à Pessac sur Dordogne au même moment que plusieurs confrères peintres provenant de divers horizons géographiques et artistiques qui ont créé autour du thème central « Afriques, entre altérité et tiers-monde ».
Edem Gadegbeku © Togocultures
