Le gazo de Damawuzan et la salsa d’Atchina dépoussiérés à Goethe Institut de Lomé

Dans la perspective d’encourager et de continuer à promouvoir les artistes togolais, le Goethe-Institut a encore proposé à ses visiteurs, au cours du mois de février 2012, sa soirée « le live des musiques togolaises ». Pour ce live, Dama Damawuzan et Noviti Atchina (deux grandes figures de la chanson au Togo) ont été conviés à remonter sur scène pour un spectacle qui a un bon goût de retro.

Dans le cadre convivial du Goethe Institut empreint de chaleur et gaieté musicales, le public loméen, le vendredi 24 février dernier, a été replongé dans la “nostalgie des années 80 et 90”, le temps d’une soirée.

Dama Damawuzan que les Togolais connaissent plus sous le surnom de « Tirez, tirez » (en référence et hommage à un titre phare de l’artiste) a emballé les spectateurs sur son rythme « gazo » inoubliable des années 1980 mélangé à de la musique moderne. Un morceau qui a été repris par plusieurs artistes de la chanson togolaise, cotons entre autres Peter Solo. Le gazo de Damawuzan soulève toujours des fous, les font danser car c’est rythme très enjoué dans le milieu traditionnel. La plupart de ses mélodies chantées ce 24 février ont ainsi été reprises en cœur par les spectateurs qui ont fait le déplacement du Goethe.

Noviti Atchina alias « Emouvi le Costaud » (traduction le Costaud moustique) ou « Gaglo » embrayera sur de la salsa et de la variété africaine cuisinée à la sauce de la musique togolaise. Le comédien et de cadre de banque à la retraite Atchina Noviti a conquis le cœur des mélomanes en les charmant comme un bon dresseur de serpent, de ses talents d’acteur, de comédien, et de chanteur. C’est donc sans surprise que « Gaglo » a bien assuré sa prestation avec des allusions fort expressives à des pièces de théâtre qui ont bâti sa renommée comme « Le fusil ».

A la fin de ce spectacle, les “deux vieilles gloires de la musique togolaise” ont confié à la presse qu’il « n’existe pas de retraite dans le monde de l’Art ». « Malgré toutes ces années passées loin de la scène et proche de ma famille, le plaisir et l’émotion demeurent les mêmes lorsque je remonte sur le podium », a souligné N. Atchina.

 Edem Gadegbeku ©Togocultures

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