Après la tenue de son premier Congrès les 17 et 18 novembre 2011, à Lomé, le Rapec (Réseau africain des promoteurs et entrepreneurs culturels) est encore sur d’autres fronts en ce début d’année 2012, pour objectif : attirer l’attention des décideurs politiques et économiques sur l’Afrique, et tout particulièrement les inciter à investir dans la culture sur le continent africain.
Pour cette année 2012, le Rapec a donc plusieurs chevaux de bataille parmi lesquels figure en bonne place le lancement du « 1er Teca (Trophée des Entrepreneurs Culturels d’Afrique). Ce lancement aura lieu le 14 février prochain à Bruxelles (Belgique), à la faveur de la présentation par ce Réseau du « rapport Général » de son premier Congrès qui était centré « sur la culture et ses liens avec l’économie en Afrique ».
Le Rapec fera sa sortie de ce 14 février devant les ambassadeurs des Etats Acp (Afrique-Caraïbes-Pacifique).Une occasion pour cette synergie d’acteurs culturels du continent berceau de l’Humanité d’insister une nouvelle fois sur les « Recommandations de Lomé à l’endroit de l’Union Africaine et des autorités des Etats africains »,à l’issue de la grand-messe sus-mentionnée de fin d’année 2011. L’une de ces recommandations est « l’urgence de dédier chaque année une journée à la culture africaine ; une journée qui sera baptisée « Africa culture day” », expliquent les promoteurs du Rapec.
« L’Afrique a tout intérêt à privilégier sa culture par rapport aux matières premières qui sont épuisables et difficilement contrôlables (…) Cette journée traduira l’attachement des plus hauts dirigeants du continent à notre culture, et également leur volonté de mettre en place des industries culturelles sur le continent », précise John Dossavi, le promoteur du Rapec. Ce dernier insiste par ailleurs : « L’Afrique exercerait un contrôle total de sa culture et assumerait dans cet ordre d’idées, durant les prochaines années, un leadership mondial dans ce secteur».
Créé le 19 novembre 2007 à Ouagadougou, au Burkina Faso, le Rapec est une ONG (Organisation Non Gouvernementale) de développement qui milite pour un nouveau dynamisme de l’activité culturelle du continent africain.
Edem Gadegbeku©Togocultures