Le 4 mars 2017 aura lieu dans les locaux de l’Institut Français de Lomé, l’atelier participatif autour du lancement de l’album de Yao Bobby. Cet artiste rappeur togolais installé à Paris connaît bien la scène du hip hop et du rap en Afrique. Il est le symbole de l’esprit frondeur car portant les stigmates d’une démocratie avortée au Togo dans les années 90. Ce jeune natif de Kodjoviakopé a tourné le dos aux militaires pour s’installer au Gabon et finalement trouvera sa voie en France.
Et pendant ce temps… Chronique sociale d’un quotidien togolais (et d’ailleurs certainement), « Gapopo ya mea » c’est l’imagerie africaine, ce qu’il se passe chez les hommes pendant que le monde tourne à l’envers. La faim n’est pas la même pour tous… Et pendant ce temps le combat continue…
« La renommée de ce rappeur venu d’Afrique de l’Ouest n’est plus à faire. Créateur de tendances depuis ses débuts dans les années 90 avec son groupe Djanta Kan, agitateur des consciences aux côtés d’Awadi, Fredy Masamba, Xuman… au sein du réseau AURA au début du millénaire, producteur de sens avec son album « Histoires d’un continent » coédité par RFI en 2012, initiateur d’échanges avec la création cette année de son centre culturel et son festival « Désenchaînés » à Agbodrafo au Togo. YaoBobby invente l’Afrohiphop. Plus qu’un style musical, c’est une identité enracinée dans le quotidien africain, un engagement tissé dans le combat des ancêtres, des mots dessinés au coupe-coupe, une voix portée par les flûtes kamou… YaoBobby est à la fois l’ancien qi fait voyager les palabres de nos villages et l’enfant qui porte les espoirs du continent noir. Son album « Afreekan Village » raconte et transmet, dénonce et reconstruit à travers ce rap qui nous Réapprend à Penser. »
Rendez – vous le 4 mars 2017 à 15h00 à l’Institut Français du Togo: entrée libre et gratuite