Le livre de Goethe Institut de Lomé accueille sur scène ce 25 septembre deux jeunes artistes de la chanson togolaise : Adjo’a Sika et Ayeb Kinda.
Adjo’a Sika, la voix féminine
Entre Adjo’a Sika et la musique, c’est d’abord une histoire de vocation. Auteure, chanteuse, compositrice-interprète, choriste et coach vocale, Adjo’a Sika est une native de lundi. D’où son nom Adjo dans la culture du Sud Togo. En plus de la musique, Dziédzom Ayélé Ajavon (de son vrai nom) est également danseuse et décoratrice d’intérieur. Depuis son tendre enfance, elle joue avec maestria du même instrument : sa voix d’exception. Inspirée par son frère aîné, elle débute sa carrière musicale à l’âge de sept ans dans une chorale d’église. Dopée par la passion, elle se fait vite remarquer par son timbre vocal hors du commun. Parallèlement à ses études, toute son adolescence sera artistiquement marquée par tout un chapelet de concerts de chant choral, confirmant chaque fois un peu plus tout le bien qu’on pense de la future artiste. Autodidacte, elle revisite chaque week-end, avec sa voix, tous les grands classiques afro-soul-reggae. De Asa à Etta James, de Bob Marley à Marvin Gaye, ou encore de la diva togolaise Bella Bellow, tout y passe pour le plus grand bonheur des mélomanes. L’énergie qu’elle dégage sur scène, n’est pas sans rappeler son idole Angélique Kidjo, à une certaine époque. Toujours à la recherche de la perfection, elle s’éclipse un temps à Accra (Ghana), pour parfaire son anglais, et élargir son horizon musical. Elle y fait la connaissance du chanteur saxophoniste ghanéen Blay Ambolley, qu’elle accompagne d’ailleurs souvent sur scène.
Ayeb Kinda, la voix masculine
Il est un autre jeune talent de la musique togolaise. Artiste, musicien, chanteur, interprète, percussionniste, auteur compositeur, artiste peintre, Ayeb Kinda, de son vrai nom Amégnaglo Ayeboudji Kokou est issu d’une famille de musiciens traditionnels. Il se fait déjà remarquer dès son adolescence. Il débuta sa carrière en jouant lors des fêtes coutumières les chants nocturnes et les cérémonies traditionnelles avec son père. En 1990, il est primé lors d’un festival de musique du Togo. En 1992, il est élu meilleure voix à l’occasion de la semaine de lutte contre la piraterie (musicale) au Togo. Il quitte quelques temps après le Togo pour le Ghana où il passa plusieurs années à faire des études de musique, tout en jouant dans des groupes comme, Golden Aguess, West in Diamond, ou ncorfe l’orchestre national de la marine d’Accra. L’artiste dit avoir à son actif plusieurs maquettes. Il déclare également avoir réalisé plus de mille concerts dans des bars, clubs et grands hôtels. Il est un artiste qui se produit en live. Du Ghana, Ayeb Kinda se rend en Côte d’Ivoire. Puis, des années plus tard, au Sénégal. Au Togo, il revient souvent se ressourcer, puis continuer l’aventure musicale.
Entrée libre et gratuite
Source: Goethe Institut de Lomé