Ephrem Seth Dorkenoo Photo Gaëtan Noussouglo

Le poète Ephrem Seth Dorkénoo n’est plus

Ephrem Seth Dorkenoo Photo Gaëtan Noussouglo
Ephrem Seth Dorkenoo Photo Gaëtan Noussouglo

Le 27 avril 2010, le Togo fêtait dans la division les 50 ans de son accession à la souveraineté nationale. Et c’est ce même jour que le poète Ephrem Seth Dorkenoo décédait des suites d’un accident de circulation. Il avait 62 ans. Celui que le peuple togolais pleure aujourd’hui a été , selon le site Togocultures, est un ancien ministre, poète, organisateur du Festival RICEP et directeur de la Maison d’édition la Rose bleue depuis 2000.

Qui est Ephrem Seth Dorkénoo ?

La dernière fois que j’ai eu l’occasion de voir Ephrem Seth Dorkenoo, c’était en janvier lors de l’hommage national rendu à Paul Ahyi. L’auteur de Sitou et de sang d’escargot est né dans la capitale togolaise Lomé en 1948. Après un baccalauréat série C obtenu au Lycée classique de Cocody, il s’inscrit au Centre d’Informatique Supérieure de Dahomey (actuel Bénin) pour le DUES mathématiques et physiques qu’il termine en 1971. Il continuera ses études à l’Université des sciences de Toulouse en France, filière scientifique. Il obtiendra n 1977 son doctorat de 3e cycle, spécialité langages et traducteurs.

De retour au Togo, il a été Chef des Etudes Informatiques au Centre National des Etudes Informatiques, Chef de Division informatique de la BOAD, chef des ventes à Togo et Shell, chargé de cours à l’Université du Bénin, ingénieur en chef, directeur général de la SSI-CREA Informatique.

De 1995 à 1998, il sera ministre des Droits de l’Homme et de la Réhabilitation, puis Garde Sceaux, ministre de la justice et des droits de l’homme.

Jusqu’à sa mort, Ephrem Seth Dorkenoo est consultant en ingénierie de l’informatique et de la communication, directeur des Editions de la Rose Bleue qu’il a fondées en 2000 et du RICEP.

Il y a quelques années, il avait perdu sa femme française dans un accident de circulation également.

Il a publié deux recueils de poèmes : Sang d’Escargot, Lomé, NEA- Togo, 1997 et Sitou, La Rose Bleue, Abidjan, Eburnie, 2002

http://www.togocultures.com/

 

Actualisé le 2 mai 2010

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