Les manifestations marquant la 8è édition du festival des divinités noires, ont démarré à Kara et Aného respectivement le vendredi 13 et le dimanche 15 décembre.
Organisée par l’Association pour la sauvegarde du Patrimoine Culturel Africain (ACOFIN) avec l’appui de plusieurs sociétés dont Moov-Togo, cette édition regroupe en plus du Togo, huit pays d’Afrique, d’Europe et d’Amérique Latine à savoir, l’Afrique du Sud, le Bénin, la Côte d’ivoire, le Ghana, le Nigéria, la France, le Haïti et le Brésil.
*Le festival a démarré à Kara avec la prestation de plusieurs groupes notamment, le groupe des Zangbeto de Agbanakin, des Kondonnas de Pya, de Soumdina et les Kpadja de Landa (Kozah), en présence du préfet de la Kozah, Col Bakali Hèmou Badibawu, du président du festival, Yves Têtê Wilson- Bahun, des responsables des différents services de la préfecture et d’une foule de curieux venus nombreux découvrir pour la première fois cet évènement à Kara.
Le public a aussi assisté à la prestation des artistes chorégraphes du Venezuela, du Brésil et d’Italie ainsi que de Bale folclorico de Bahia. Le préfet a indiqué que la revalorisation et la promotion des cultures autrefois bafouées et négligées, restent la préoccupation majeure des dirigeants du pays. Pour lui, la culture constitue un devoir de mémoire et une découverte pleine d’enseignements pour les générations présentes et futures, de même que pour leur épanouissement.
*A Glidji (Aného), les invités d’honneur ont été les Zoulous de Sowéto d’Afrique du Sud. Les groupes Bale Folclorico de Bahia du Brésil, Guèlèdè de Kamboli, Sola de Pagouda, Kondonas de la Kozah, T’bol et les jeunes filles vierges de Bassar, Blékété d’Afagnan et de Vo, Adjifo et Guinhouéssi des Lacs ainsi que des groupes folkloriques tels que CADAM, Amlima, entre autres, ont également pris part aux manifestations.
Le festival se poursuivra jusqu’au 22 décembre prochain avec plusieurs prestations des groupes présents, un vernissage sur les divinités noires, une journée sur le Fâ ou la géomancie, une conférence sur Nelson Mandela, un concert et un bal de clôture.
Le préfet des Lacs, Edan Akouété, et le porte-parole de Gê Fiogan de Glidji, Togbé Assou Azanléko Kpalikpatcho III, ont salué la politique de revalorisation culturelle et de soutien à la tradition prônée par le chef de l’Etat avant d’inviter les organisateurs à œuvrer pour la réussite de l’événement qui prend de plus en plus une dimension internationale.
Le président du festival, Yves Têtê Wilson-Bahun a expliqué que le fait d’avoir démarré les activités de cette édition à Kara constitue un geste de remerciement aux populations du grand Nord qui se mobilisent chaque année depuis l’amorce des activités d’ACOFIN pour sa réussite. Les divinités noires sont un projet artistique d’envergure internationale répertorié par le guide du Routard. Il met à l’honneur, les sociétés initiatiques et les groupes traditionnels. Depuis son démarrage, ACOFIN a pu, entre autres, réhabiliter 41 temples des 41 divinités de Glidji et réhabiliter la place de Glidji.
Source ; ATOP/JK/ TVT
