Togo: Artisanats d’arts

Il se présente sous trois formes :
L’artisanat d’art traditionnel et sacré : sculpture, tissage, forge artisanale, poterie, tissage, céramique, orfèvrerie, art sacré (statuettes du culte des jumeaux dans la statuaire Éwé  par exemple) ;
L’artisanat d’art touristique et contemporain : sculpture, tissage, céramique, poterie, vannerie, pyrogravure, batik, peinture, menuiserie, vannerie utilitaire, maroquinerie, macramé, orfèvrerie, teinture ;

– L’artisanat de la récupération : surtout urbain (très intensif à Lomé) : productions utilitaires d’ustensiles de cuisine et aussi de gadgets divers, notamment de jouets pour enfants et d’articles de décoration intérieure.

UN TRAVAIL D’ASSOCIATION…

Centre artisanal de Kpalimé Poterie Photo Gaëtan Noussouglo
Centre artisanal de Kpalimé Poterie Photo Gaëtan Noussouglo

L’habileté des artisans togolais (travaillant seuls ou en association, formés sur le tas ou au Village artisanal, au Centre Zové de Lomé ou encore au Centre Artisanal de Kpalimé devenu Collège d’Enseignement Artistique et Artisanal ou dans des centres installés sur tout le territoire) est remarquable dans le travail du bois, de  fibres végétales, d’argile, de peau, de cuir…, matériaux généralement utilisés pour produire des objets extrêmement variés : trônes traditionnels énormes ou chaises aux motifs variés, taillés dans des troncs d’arbres évidés ; personnages reliés par les fameuses « chaînes de mariage « , anneaux tirés dans une seule pièce de bois, articles de consommation courante, vaisselles et couverts, statues, figurines représentant des animaux, des personnages ou des scènes de la vie quotidienne traditionnelle ou moderne ; vases, vaisselles, cendriers, céramiques richement décorés ; produits textiles dont le fameux « kenté « , pagne traditionnel de noblesse ; poteries stylisées, calebasses décorées par gravure au poinçon ou avec des lames de couteaux aiguisées sur la pierre et chauffées dans la braise, œuvres de femmes.

CENTRE ARTISANAL DE KPALIME

L’ancien centre artisanal de Kpalimé a introduit dans le tissage, la technique du macramé. A côté de cette nouvelle technique, à l’aide de cordes naturelles sont fabriqués des sacs, des ceintures, des abat-jour, des nappes et des chemises de haute qualité. Le batik est travaillé avec une nouvelle technique alliant un emprunt indonésien au style artistique togolais. Les produits artisanaux très prisés des nationaux et des touristes étrangers, constituent une source économique de revenus et d’emplois dont il convient de faire davantage la promotion

Cyriaque Noussouglo @Togocultures

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