Tekykome et Alihonou ont « vibré » au Goethe Institut de Lomé

« Rythmes et vibrations », c’est le thème d’une exposition qui a permis aux passionnés de la Culture de découvrir le talent de deux jeunes plasticiens togolais pendant près d’un mois. Du 19 janvier au 12 février 2011, Komlavi Teky (alias Tekykome) et Agbégnigan Constantin Alihonou (plus connu sous le nom de C. Alihonou) ont exposé collégialement 51 œuvres composées de tableaux, de sculptures et de céramique axées sur la thématique « Rythmes et vibrations ». dans la principale salle d’exposition du Goethe Institut de Lomé qui célèbre cette année son 50ème anniversaire

Tekykome et C. Alihonou ont mis en valeur le quotidien des Africains, à travers une multitude de sous-thèmes et de techniques de création. Quand Tekykome restituait différentes facettes du quotidien des Africaines dans la vie active et dans le monde de l’amour avec la technique de l’huile sur toile, C. Alihonou figeait des réalités comme le vécu du flirt, d’une infirmité, de l’érotisme avec la gouache sur carton, la terre cuite ou encore la céramique émaillée. Autant de démarches qui portent en elles-mêmes des « rythmes et des vibrations ».

C. Alihonou a présenté l’expression des « vibrations » en mettant un accent particulier sur la manière dont l’amour sexuel est vécu par les Africains, par l’intermédiaire des œuvres au nom évocateur : « la danse érotique », « le flirt », « mon trésor », etc. Les rythmes dans les productions plastiques d’Agbégnigan Alihonou résident dans des créations dont les noms parlent d’eux-mêmes : « l’oasis dans le désert nigérien », l’exécution du mbalax par une « Dakaroise ».

« Mis à part le jour du vernissage, notre exposition n’a pas connu l’affluence escomptée. Tout compte fait, ce qui compte, c’est l’auto-publicité que nous nous faisons par le soutien du Goethe Institut », relativise le plasticien C. Alihonou.

Tekykome et C. Alihonou font partie de l’association « Game su » (un regroupement d’amoureux des arts plastiques au Togo), mise en lumière par le Goethe Institut de Lomé dans le cadre de « Rythmes et vibrations ».

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