Agenda du mois de novembre 2014 à Lomé

L’Institut Goethe de Lomé, le Centre Culturel Mitro Nunya d’Adidogomé Franciscain et le Centre Culturel Filbleu-Aréma sont très actifs ce mois de novembre à Lomé. Togocultures se donne le plaisir de vous proposer l’agenda du mois de novembre. Danse

Danse

8 Novembre 2014 au Centre Culturel Filbleu-Aréma à 18h30 :

Une soirée 100 pour 100 danse. Des danses latinos en passant par des danss de salon pour les danses urbaines et la danse contemporaine. Qui a dit que c’est pas possible? On prouve le contraire. Passe 500 frs

Ce centre Culturel est en face de la Station Shell Adjinomoto, sur la route d’Adidogomé en venant de Atikoumé, avant Café Informatique.

 Conférence-débat

Mercredi 5 Novembre 2014 : Goethe Institut de Lomé à 19h :

Discours et contre dicours sur le Togo sous l'Empire allemand
Discours et contre dicours sur le Togo sous l’Empire allemand

« Discours et contre-discours sur le Togo sous l’Empire allemand » Une thèse de doctorat de Kuassi Amétowoyona Akakpo du département d’Allemand de l’Université de Lomé.

« Kuassi Amétowoyona Akakpo place la réthorique coloniale allemande, articulée autour du concept de « Kultivation », face aux contre-discours retrouvés dans les archives allemandes elles-mêmes : témoignage du Togolais J.C. Nayo à Berlin en 1896, pétitions des notables togolais à l’Empereur Guillaume II, naissance d’une opposition en lien avec la colonie britannique de la Gold Coast et ses organes de presse… Contre la vision traditionnelle de l’Empire colonial allemand, « Discours et contre-discours sur le Togo sous l’Empire allemand » fait entendre la voix des colonisés, longtemps passée sous silence. »

Kuassi A. Akakpo est Docteur ès Lettres et Sciences Humaines et chargé de cours de civilisation allemande à l’Université de Lomé. Il a étudié le portrait des soldats coloniaux noirs au Togo allemand ainsi que les travaux de Paul Rohrbach sur l’éducation du « Nègre » au travail.

Entrée libre et gratuite

Jeudi 13 novembre : Centre Culturel Mitro Nunya à Adidogomé Franciscain :

Tony Féda Photo: Gaëtan Noussouglo
Tony Féda Photo: Gaëtan Noussouglo

Soirée d’information sur le Burkina Faso avec le journaliste Tony Féda de retour du Burkina Faso.  L’actualité récente au Burkina Faso : ces mobilisations qui ont amené à la démission du président Blaise Compaoré.
Au programme :
18h30
– Présentation sur l’histoire du Burkina Faso par le journaliste togolais Tony Feda (qui rentre du Burkina Faso après les événements récents)
19h – Projection de vidéos et de photos des événements récentes (DroitLibre.TV et vidéos facebook)
19h30 – Discussions / échanges avec Tony Feda sur le déroulement récent des événements
20h – Projection du film Thomas Sankara l’Homme Intègre de Robin Shuffield

Participation à la soirée : 500 F

 Théâtre et ballets

Jeudi 6 Novembre 2014 à 19h au Goethe Institut : spectacle des échassiers

« Afuma »  « Afuma est un groupe de trois échassiers, formés au Togo selon les méthodes et techniques traditionnelles, et qui ont adapté leur savoir-faire aux différents types de prestations en usage dans les spectacles contemporains du monde actuel. AYENA Adebayo Olade, dit Orara, AROUKA Kossivi Blaise, dit Blaizo et AROUKA Kodjo Luc, dit Lucra, sont tous originaires de la région des Plateaux, le berceau de la tradition des échasses. Ils montent depuis leur plus tendre enfance. Appartenant à des familles d’échassiers, ils ont été formés par les maîtres de la famille Ayena.

Afuma est le nom d’une fougère qui pousse sur les arbres, et qui reste accrochée au bois dont on fait les échasses, sans jamais tomber à terre. Elle symbolise l’échassier, l’homme qui ne tombe pas, celui qui reste en l’air. Dans la tradition, il n’y a pas de femmes sur les échasses.»

Entrée libre et gratuite

Jeudi 13 Novembre 2014 à 19h  au Goethe Institut de Lomé: Théâtre Migration

« Roberto Zucco » Texte de Bernard Marie KOLTÈS, dans une mise en scène collective EITB (Ecole Internationale de Théâtre du Bénin). Solitude, quête d’identité, désillusions, violence, perversité, traditions familiales et humour.

 Samedi 15 Novembre 2014 à 19h  au Goethe Institut de Lomé: Théâtre Migration

«Abiku », opérette. Livret de Camille AMOURO dans une mise en scène de Javier Lopèz PIÑÒN. Tradition contre modernité, le tout en musique, textes et chansons.

 Mardi 18 Novembre 2014 à 19h  au Goethe Institut de Lomé: Théâtre Migration

« Le Complexe de Thénardier » Texte de José PLIYA dans une mise en scène de Dine ALOUGBINE. La guerre. Une jeune fille fuit le génocide.

 Jeudi 27 Novembre 2014 à 19h  au Goethe Institut de Lomé: Théâtre Migration

« Ifédé » Compilation de textes et mise en scène de Dine ALOUGBINE.

Festivals

Lundi 17 Novembre 2014 à 19h  au Goethe Institut de Lomé: Bande dessinée

2ème édition du festival de bande dessinée et de caricature avec l’Association des Bédéistes, Caricaturistes et Dessinateurs (A.B.C.D.)

 Cinéma

Vendredi 14 Novembre 2014 à 19h  au Goethe Institut de Lomé:

« Süßes Gift / Poison sucré – l’aide au développement» Un film de Peter Heller.

« A partir de l’exemple de trois pays africains (Mali, Kenya Tanzanie), ce film démontre l’inutilité de l’aide occidentale depuis 50 ans. L’aide n’est pas une solution, et n’est-elle pas en fait le véritable problème ? Elle suscite dépendance, corruption et passivité, et en fin de compte, s’avère n’être qu’un don, mais un business, profitant largement à l’Occident. Comment l’Afrique peut-elle évoluer vers l’autodétermination ? […]

Le diagnostic de l’agronome René Dumont dans son livre alors fort décrié L’Afrique noire est mal partie (1962) semble ne rien avoir perdu de sa pertinence. Bien que 1 000 milliards de dollars aient été distribués en Afrique en cinq décennies, les pays ayant reçu le volume d’aide le plus important continuent de végéter. À travers trois études de cas, le documentariste Peter Heller, qui ausculte le continent africain depuis trente ans, montre comment des investissements inappropriés, une méconnaissance des modes de vie locaux, les monocultures de rapport au détriment de l’agriculture vivrière, les sécheresses récurrentes, les atteintes à l’environnement, l’absence d’activités de transformation et de valorisation des matières premières et la corruption ont conduit à des situations dramatiques […] ».

La projection du film sera suivie d’une discussion animée par le réalisateur, Peter Heller.

Entrée libre et gratuite

 Concerts

Samedi 15 novembre – ZOMABI TOGO

Zomabi affiche de l'événement au Centre Culturel Mitronunya
Zomabi affiche de l’événement au Centre Culturel Mitronunya

Qu’est que le Rendez-vous du 15 Novembre 2014 ? Une Référence hautement historique, hautement civique, SYMBOLIQUEMENT TOGOLAIS, la part du Togo au Monde : Soirée de Grande Dédicace d’Hymne en Hommage aux martyrs de la Grande Guerre par des Artistes de la chanson du Togo. Cette hymne (au sens sacré du mot) est titrée ZOMABI TOGO, « le Togo ne s’embrasera pas ! » – par extension et pour cause, ZOMABI AFRIKA, ZOMABI XHIXHEA, – l’Afrique, le Monde ne sombreront pas dans le feu des conflits…

Une Conférence vous sera offerte par le Prince Héritier de Togoville : Vous n’avez jamais été aussi proche de vous-même !

La conférence, prévue à 15h30, sera suivie d’une projection de film sur Joseph Ki-Zerbo, et d’un concert en live avec Elom 20ce, Kezita, Adjo’a Sika, Efy, David Ganda, Balles 2 Rimes, Maras, Tano, etc…

Au Togo du 25 au 30 novembre 2014   L’écrivain chercheur et philosophe Alain Deneault en tournée ouest-africaine

Titulaire d’un doctorat de philosophie de l’Université de Paris-VIII, Alain Deneault anime le collectif Ressources d’Afrique, le Réseau pour la Justice Fiscale, et enseigne la sociologie à l’UQAM. Il a fait paraître des articles dans de nombreux journaux et revues, il est l’auteur de Paul Martin et compagnies, soixante thèses sur l’alégalité des paradis fiscaux (VLB, 2004).

Suite à la publication du livre « Noir Canada, pillage, corruption et criminalité en Afrique » en 2008 aux Éditions Écosociété, il a fait l’objet de deux poursuites de la part des sociétés aurifères Barrick Gold et Banro Corporation. Ses travaux portent sur les paradis fiscaux, l’exploitation de l’Afrique, la corruption…

Concert Live

Samedi 29 Novembre 2014 à 19h  au Goethe Institut de Lomé: concert livre

« Koffi Jambaja et son groupe »

Dès l’âge de 7 ans, à Lomé, Luciano Koffi GOMEZ alias Koffi Jambaja suit sa mère, Vaudoussi, quand elle va chanter sur les rythmes forts des cérémonies. Très vite, elle demande qu’on initie son fils aux percussions et au chant modulé des voyelles. A 14 ans, Jambaja maîtrise l’art des tam-tams togolais, béninois (le fief familial des Gomez est à Ouidah, il y apprend les trésors de la musique fon) et ghanéens (musique ashanti kotoko, pratique du jeu de cloche, découverte de la musique gouro avec des ivoiriens). A 15 ans, il monte sur scène à Lomé dans le groupe de variétés Elégance Jazz où il joue des percussions puis de la guitare. De là naît son attirance pour les musiques cubaines et brésiliennes. En même temps, il se perfectionne à la guitare auprès d’Amedji, le grand chef d’orchestre de Melo Togo. Il acquiert une solide expérience de la scène.

De 1964 à 1968, il voyage en Afrique. Appelé par les Togolais à Niamey, il est le leader du groupe Elégance Jazz du Niger, (salsa, rumba, meringué, cha-cha-cha, boléro, slow-fox trot, high-life, akpé…) où il restera environ 2 ans et sera initié au tambour parleur des Haoussas, et des Nagos du Nigéria qu’il côtoiera également pendant ce long séjour. Puis il continue son périple musical à Bobo Dioulasso, au Burkina Faso, où il se familiarise avec d’autres formes de percussions.

Au Mali, il vit quelque temps à Bamako, participe à des soirées parmi les jeunes musiciens et des chanteuses dont les intonations mélodieuses et envoûtantes l’influenceront également. A Tombouctou et à Tessalit, il partage la musique des Touaregs, s’imprègne de leur sagesse et de leur endurance au jeu rythmique. Enfin en Algérie, le voyage continue et c’est la découverte des sonorités arabo-andalouses. C’est en toute logique que le périple se poursuit en Europe, en Espagne d’abord, l’autre racine des Gomez, en passant par les Canaries, où, invité par un ami espagnol, il joue quelque temps dans un groupe de musique traditionnelle où on le connaît comme « l’espagnol noir »… Il est très attiré par le flamenco.

Le long séjour d’une quarantaine d’années en France sera émaillé d’expériences diverses, avec différents groupes (africains, antillais, rock, jazz, reggae…) et marqué par une parenthèse très importante spirituellement et musicalement.

Un séjour en Inde en 1994, où c’est le choc de la cithare et des tablas, dont il ramènera des sons et des influences qui ne le quitteront plus. De là naissent de nouveaux sons, obtenus grâce à un accord particulier des cordes de ses guitares. Entre 1999 et 2003, il enregistre 4 CD en France : Koffi Jambaja, sons et rythmes d’Afrique (1999), Jambaja (2001), Djanta (2002) et Wotchi (2003). Le groupe Koffi Jambaja se produit dans la Région Centre (Tours, Joué les Tours, Saumur, Chinon, Mouliherne…), puis à Nantes. Pourquoi ce nom de Jambaja ? Au départ le groupe devait s’appeler Agbaja, en hommage aux sons qui rythment la vie de la naissance à la mort au Togo, mais des français comprennent mal ce mot, le déforment et Luciano décide de garder Jambaja ! Luciano Koffi aime aussi Mozart, Wagner, Stravinsky, Bach, les musiques celtiques, les chants bulgares, et la musique européenne ancienne (polyphonies, chants grégoriens…).

Il cultive le langage de la musique métaphore, avec peu de paroles, pour laisser vibrer les sons et les partager. En recherche musicale permanente, il aime s’entourer de toutes sortes d’instruments traditionnels ou contemporains, pour créer des sons rythmiques très personnels.

En 2009, Luciano Koffi Gomez revient vivre au Togo. Il ne cesse jamais de jouer et de créer de nouveaux morceaux. Ce n’est qu’en 2013 qu’il se remet complètement à la musique quand son entourage le convainc de ne pas jouer que pour se distraire. Il enregistre alors 4 morceaux qu’il met sur YOU TUBE (Koffi Jambaja). En 2014 il remonte un groupe à Lomé et commence à surprendre par ses sons originaux quand il se produit au Mandingue et au Fil Bleu.

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