3 questions à l’organisateur Koku Ameada, directeur du festival Afrik’Arts du 15 au 17 avril 2016 à Kpimé Seva

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Culture 228 : On vous connaissait comme percussionniste et danseur, fondateur du groupe de ballet Kekeli. Aujourd’hui, on vous retrouve organisateur d’un festival. Pouvez-vous nous présenter brièvement cette initiative ?

Koku : Afrik’Arts est un festival qui a pour objectif de promouvoir, valoriser et mettre en avant la culture africaine dans tous les sens, en s’appuyant sur ce que nous savons faire de mieux dans les domaines de la musique, danse, sculpture, peintures et autres. C’est aussi un moment d’échange entre artistes togolais et internationaux.

Culture 228 : Vous vivez aujourd’hui en France une grande partie de l’année. Comment s’organise le travail à distance ? Quels sont les avantages et les inconvénients liés à cette situation ?

Koku : Pour l’organisation, je m’appuie sur mes contacts sur place et quelques bénévoles de l’association au Togo. C’est toujours difficile d’organiser un événement sans être sur le terrain, mais c’est un projet qui était déjà en construction depuis deux ans, et du coup j’ai essayé d’avancer à l’occasion de mes derniers voyage au Togo en 2014 et au Burkina en 2015.

Culture 228 : On sait que pas mal de jeunes sont tentés par l’aventure européenne. Qu’avez vous à dire à ces jeunes ?

Koku : Pour ceux qui sont tentés par l’Europe, en premier j’ai pas de leçon à donner à qui que se soit. Il faut savoir que l’Europe n’est pas l’eldorado comme c’est présenté des fois, et que la réussite dans la vie, c’est le travail. Quelque soit le lieu où l’on vie, on peut réussir.

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