Notre compatriote John Dossavi avait visé gros en lançant en 2007 son ambitieux Réseau Africain des Promoteurs et Entrepreneurs Culturels (RAPEC). Réunir le secteur culturel désorganisé où chacun essaie de focaliser ses attentions sur ses seuls projets n’est pas une tâche aisée. Pourtant plusieurs opérateurs, artistes et journalistes culturels lui ont fait confiance. L’objectif du Réseau de « faire des arts et de la culture une source de revenus pour l’Afrique » est loin d’être atteint.
Le RAPEC a organisé en 2011, le premier congrès panafricain à Cotonou au Bénin. Ayant pour souci de faire de la culture un levier de développement, le RAPEC veut organiser une Journée Africaine de la Culture.
Dès le mois d’avril 2013, le Rapec lance une série « de Symposium sur la pratique de la culture dans l’enseignent supérieur (Togo, Burundi, Nigeria, Maroc) L’enjeu de cette rencontre est de proposer un mémorandum aux différents ministères concernés et aux responsables étatiques du continent. Plus tard la publication d’un livre blanc sur la place de la culture dans l’enseignement supérieur. » nous confie le Président du Rapec. Il ajoute : « Pour répondre à l’esprit de la Charte et de ses objectifs, notre Réseau (RAPEC) organise les premiers Trophées des entrepreneurs culturels d’Afrique(TECA) et également les premiers Trophées des Entrepreneurs Culturels Afro Caribéens d’Europe (TECACE). »
Le RAPEC ambitionne de construire son siège dans la ville d’Aného au (Togo). Il sera baptisé « Palais de la Culture Africaine ».