Flasback avec Melo Togo au Goethe Institut de Lomé

Melo TogoToujours fidèle à sa tradition, le Goethe institut, dans sa perspective de promouvoir les talents togolais, maintient le cap. Pour le compte du mois de septembre 2012, cette démarche a salué le talent de l’orchestre « Mélo Togo », l’un des plus vieux groupes musicaux locaux qui a marqué plusieurs générations de Togolais.

C’est l’un des plus anciens orchestres du Togo que le public loméen a accueilli le vendredi 28 septembre dernier à l’Institut Goethe de Lomé, à une ère musicale où de nouvelles tendances comme le cool catché et l’azonto inondent le show-biz sous-régional : il s’agit de « Mélo Togo » formé de vielles gloires de la musique togolaise.

« Melo Togo » qui a commencé à séduire les mélomanes de la musique locale à partir des années 60 a entretenu les visiteurs de Goethe pendant environ deux heures de show fin septembre dernier. Un plongeon de réminiscence et de revisitation de souvenirs musicaux pour les uns, et de découverte pour les autres :les plus jeunes… Quelques minutes d’exécution des titres cultes de cet orchestre ont mis tout le monde d’accord sur la force et la survivance du talent des composantes de cette formation musicale (qui a marqué plus d’un), en dépit du poids de l’âge. Après avoir exécuté des morceaux phares de son répertoire pour arracher de la sympathie aux spectateurs, « Melo Togo » s’est ensuite lancé dans l’interprétation de morceaux non moins célèbres qui ont accompagné et marqué sa réputation. Il s’est de titres de la Congolaise Mbilia Bel, de l’Ivoirienne Chantal Taiba, de chansons créoles, etc.

Le doigté des musiciens et la justesse vocale des chanteurs de « Mélo Togo » ont également fait des incursions dans le registre salsa, reggae, soukouss, etc. Des prestations qui ont arraché des sièges du centre culturel allemand de Lomé de nombreux spectateurs qui auront accompagné « Mélo Togo » sur des pas de danse bien cadencés durant une bonne partie du spectacle. A ce jeu, les férus de la salsa ont fait pencher l’applaudimètre en leur faveur. Pour une fois, le public des concerts de fin du mois au Goethe était bien coloré d’un point de vue âge : des hommes et femmes du troisième âge ont aussi tenu à revoir « Mélo Togo » sur scène.

Edem Gadegbeku

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