Dans le cadre de l’exécution du projet « Montage et soumission du dossier de proposition d’inscription des sites de la métallurgie ancienne du fer de Bassar (Togo) sur la Liste du patrimoine mondial », il est organisé un atelier de validation du plan de conservation et de gestion et du document de l’analyse préliminaire desdits sites du 16 au 18 octobre 2024 à Bassar dans la région de la Kara.
En effet, selon la Convention de 1972 de l’UNESCO relative à la protection du patrimoine mondial culturel et naturel, aucun bien ne peut être proposé pour inscription sur la prestigieuse Liste du patrimoine mondial s’il n’est inscrit sur la Liste indicative de l’Etat partie. C’est ainsi que notre liste indicative a été actualisée en décembre 2021 et compte actuellement quatre biens : Agglomération Aného-Glidji, Greniers des grottes de Nok, Mamproug, Kouba et Bagou et Sites de la métallurgie ancienne du fer de Bassar qui sont des biens culturels ainsi que le Parc national de Fazao Malfakassa qui est un site naturel.
Pour l’heure, ce sont les sites de la métallurgie ancienne du fer de Bassar qui font l’objet d’un projet de montage et de soumission de dossier d’inscription potentielle sur la Liste du patrimoine mondial dans la perspective de l’inscription par notre pays, d’un deuxième bien après le site Koutammakou, le pays des Batammariba en 2004. C’est dans ce cadre que se situe l’organisation de cet atelier qui vise à valider le plan de conservation et de gestion et du document de l’analyse préliminaire desdits sites. Cette opportunité est essentielle et sera un atout non négligeable dans l’heureux aboutissement dudit dossier même si le processus n’est pas encore arrivé à terme.
A l’ouverture de l’atelier ce mercredi 16 octobre 2024, le Maire de Bassar 1 a eu à prononcer le mot de bienvenue. Le Directeur du patrimoine culturel a planté le décor et le Préfet de Bassar a ouvert les travaux de l’atelier. Après la photo de famille et le retrait des officiels, les travaux proprement dits en plénières et en commissions ont commencé dans le but des validations des deux documents. Dès la finalisation de ces documents, tout le dossier sera soumis au Centre du patrimoine mondial pour analyse, étude et avis relatifs à ce bien majeur du patrimoine culturel togolais.
Adama AYIKOUE
Une réponse
Super travail. Nous espérons que l’Etat s’intéressera encore plus au domaine culturel et surtout en donner goût aux cotoyens