Le mercredi 27 juillet 2010 est le jour que le Grapp (Groupe de Réflexion et d’Action pour la Promotion de la Poésie) s’est choisi pour présenter « Cris de Hoingny » , recueil poétique de Claudine Assiba Akapko, vice-présidente de ladite association. L’ouvrage a été présenté et dédicacé à l’institut Gœthe de Lomé devant un parterre de férus des Lettres.
Plus connue du grand public comme journaliste, l’actuelle directrice de l’Atop (Agence togolaise de la presse) est aussi une amoureuse de la poésie « Cris de Hoingny ». Dans cet ouvrage Claudine Akapko chante la femme africaine, clame l’espoir, dénonce les injustices sociales, soutient les victimes de diverses calamités dans le monde…
Pour célébrer le double événement du 20ème anniversaire du Grapp et de la « Journée internationale de la femme africaine 2011 (célébrée tous les 31 juillet) », une lecture-spectacle de quelques poèmes de Hoingny » (« Je me souviens », « Monde de songe », « Sérénité », etc.) a été exécutée par des comédiens, pour le plaisir de nombreux autorités et amis venus soutenir Assiba Akapko. Elle a été lauréate en 2008 du prix national « Hoignygan » (qui célèbre le talent et le mérite des femmes togolaises et africaines). Elle a remercié tous les Togolais et les a invités à se procurer son œuvre pour soutenir les orphelins que parraine « Afrimuse » (Association de la Muse africaine, qui organise les prix « Hoignygan »). Une partie des revenus de « Cris de Hoingny » sera ainsi versée à cette association.
«Les Cris de Hoigny sont des cris de paix, de joie, de consolation, des cris d’espoir, au-delà de la révolte, lancés pour la réconciliation et le bonheur de toute une nation, de tout un monde», a souligné l’auteure elle-même. « Que la poésie, cette sorcellerie évocatoire réalise cet idéal », conclura Rita Mensah Amenda (romancière et amie de Claudine).
Edem Gadegbeku©Togocultures
