Atakpamé, « la ville aux sept collines » située à 160 km au nord de Lomé sur l’axe principal Lomé-Burkina Faso, a lancé le mardi 5 juillet la 2ème édition du Festival du Film Court Francophone d’Atakpamé, un événement de portée internationale.Durant cinq jours (du 26 au 30 Juillet 2011), les participants (cinéastes amateurs, vidéastes, comédiens, etc.) seront en compétition pour démontrer leur talent sur la scène du Centre Culturel d’Atakpamé. La ville aux sept collines et aux multiples jumelages devient dès lors un lieu de rencontres et d’échanges entre réalisateurs et festivaliers, une occasion pour découvrir des œuvres pleines de réflexion, d’émotions, souvent méconnues du public cinéphile.
Le Festival du Film Court Francophone d’Atakpamé, festival de films courts métrages de l’espace francophone qui a choisi Atakpamé comme ville d’expression, a connu sa 1ère édition du 24 au 25 juillet 2010.
Initié par Carole Laffitte et Jacques Chanis respectivement des centres sociaux et culturels Peyri et Lévy de Vaulx-en-Velin (France) et porté par la Direction Régionale des Arts et de la Culture des Plateaux et la Mairie d’Atakpamé, ce festival est la réplique en Afrique, précisément au Togo, du Festival du Film Court Francophone de Vaulx-en-Velin (en France) qui a fêté ses 10 ans en 2010.
Le Festival du Film Court Francophone d’Atakpamé propose au public, en l’espace d’une semaine, une sélection de films courts métrages (fictions, documentaires, animations), placés sous le signe de la francophonie et de l’engagement. Les films sélectionnés constituent une diversité d’œuvres cinématographiques qui soulèvent des débats et bousculent les mentalités.
Déjà l’année dernière, le festival avait accueilli des films du Togo, de la sous-région ouest-africaine (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Sénégal) et des pays comme le Canada, la France, la Belgique, la Suisse….
Dans un pays où le cinéma en salle est pratiquement méconnu de la jeunesse, le festival se propose de relancer le cinéma à l’intérieur du pays en général et de la Commune d’Atakpamé, de stimuler chez les élèves des collèges et lycées, l’esprit de créativité et de production d’œuvres cinématographiques. Ainsi pour cette édition, il est organisé entre autres une formation consacrée à la lecture de l’image. Il s’agit également d’aider au développement du 7ème art au Togo par la production cinématographique orientée vers le court métrage et de concrétiser le partenariat entre jeunes français et togolais.
Selon les organisateurs, cette édition se propose de stimuler chez les élèves l’esprit de créativité et de production d’œuvres artistiques et cinématographiques, faire de la ville d’Atakpamé une ville attachée au rayonnement et au développement du cinéma au Togo et reconnue comme telle dans toute l’Afrique de l’Ouest.
A travers des séances de projection de films en compétition et des rencontres avec des réalisateurs présents, le Festival essaye de promouvoir le rayonnement de la langue française au sein des pays francophones…
Rappelons que le plus grand moment du cinéma au Togo reste le RECITEL, le cinema itinérant de Jacques Do Kokou.
Kodjo Cyriaque Noussouglo © Togocultures
Contacts :
Festival Films courts
Coordination togolaise : KOUTOM Essohanam Denis, Tél. : (+228) 707 82 84 / 912 42 59 /440 11 07. Courriel : essohanamk@yahoo.fr
Coordination Française : Jacques CHANIS, 166 rue de la République, 01500 – Ambérieu en Bugey. Courriel : jacques.chanis@gmail.com
Présentation de la ville d’Atakpamé
La ville d’Atakpamé est le chef-lieu de la Région des Plateaux et de la préfecture de l’Ogou. La Région des Plateaux elle-même composée de 12 préfectures. Elle est située à 160 km environ de Lomé sur la Nationale N° 1 et au carrefour de deux importants axes de communication (Lomé-Burkina Faso et Ghana-Bénin). Dès lors, Atakpamé a une vocation d’échanges très importante et constitue un grand Centre Commercial de la Région.
Plus que le chef-lieu d’une région, Atakpamé est une ville curieuse. Accrochée au flanc de la chaîne de montagne qui prend en écharpe le Togo du sud-ouest au nord –est, elle a de tout temps attiré de nombreux visiteurs. Ville « Multicentrée », Atakpamé est une cité à l’histoire très forte liée à la première guerre mondiale et à la traite négrière.
Peuplée aujourd’hui d’environ 89 000 Habitants soit plus de 45% de la population de toute la Préfecture, elle reste une mosaïque de peuples avec une prédominance des Ana–Ifè, suivis des Ewé, des Kabye, Losso, Bassar, Moba, Kotokoli, Yorouba, Haoussa, Peuls… répartis dans les anciens et nouveaux quartiers qui la composent pour une superficie de plus 88 km2.
L’activité économique de la ville s’organise autour du commerce, du transport, de l’agriculture et de l’artisanat. Appelée « ville à sept collines », elle regorge d’une histoire culturelle très diverse et riche à conserver.
Quant à la Préfecture de l’Ogou, elle est limitée eu Nord par les préfectures de l’Est– Mono et de Blitta, au Sud par les préfectures de Moyen-Mono et de Haho, à l’Est par la République du Bénin et à l’Ouest par les préfectures de Wawa et d’Amou. Sa situation géographique fait d’elle une véritable plaque tournante de toute la Région.
Avec une superficie de 3873 km2, soit 23% de la superficie totale de la région, sa population se chiffre à 271 000 Habitants (estimation de 2006) répartis dans les 13 Cantons qui la composent avec les mêmes configurations ethniques que la Commune d’Atakpamé. La religion dominante est la religion catholique qui cohabite avec la religion traditionnelle et les autres confessions : protestante, musulmane….
ODON-ITSU est la fête traditionnelle de la préfecture